Jeux de 2017 #5 – Star Wars Battlefront 2 (2017)

Alias « Polémique, le jeu vidéo ».

Il est juste impossible que vous soyez passé à côté de toutes les polémiques sur ce jeu. Entre le système de lootbox encourageant soi-disant le « pay-to-win », les microtransactions, les héros trop cher ou l’équilibrage du jeu douteux, on peut dire que les gars d’EA en ont pris pour leur grade.

Personnellement, autant pour l’équilibrage, ok, j’admets qu’il y a un problème, pour le reste, pour être tout à fait sincère, je m’en fous complètement. Je regarde juste toute cette histoire en étant plutôt satisfait que les choses bougent, mais franchement, le jeu auraient pu avoir les micros transactions activées, ça ne m’empêcherai pas de m’amuser, et il ne faut pas compter sur moi pour boycotter par principe, d’autant plus que je considère que les développeurs de Dice, de Motive et de Criterion ont fait de l’excellent travail et que tout travail mérite salaire, aussi dégueulasse que soit la politique de l’éditeur.

Alors clairement, le jeu a des défauts, dont certains assez handicapants, mais pour un fan de Star Wars comme moi, ce jeu est juste fabuleux. J’ai beau me faire défracter la tronche à répétition en multijoueur, je ne peux pas m’empêcher de vouloir y revenir, encore et encore. Et si j’avais bloqué sur le premier à cause du faible contenu, et bah on peut dire que là, les gars de Dice se sont pas foutus de nous.

Star Wars Battlefront 2 nous propose de revivre les batailles mythiques de toute la saga Star Wars, allant désormais du début de la prélogie à la postlogie, avec des cartes et des héros de chacune de ces ères. Bien évidemment, vu qu’il y a quand même eu de la récup’ de Battlefront 1, il y a plus de héros de la trilogie originale que des deux autres ères, mais des mises à jour gratuites vont probablement combler ce manque. Rien qu’au mois de Décembre, à l’occasion de la sortie de Star Wars VIII : The Last Jedi, on a eu droit à la Bataille de Crait, la Bataille Spatiale de D’Qar, deux nouveaux héros que sont Finn et Phasma et trois nouveaux chapitres pour le mode histoire, et ce n’était que le premier.

Personellement, le point qui me fait le plus adorer ce jeu, c’est sa fidélité à l’univers de Star Wars, à un point que je n’avais jamais vu dans un jeu vidéo. Le jeu est rempli à ras bord de détails et de petits trucs qui sont fait pour aider à se plonger dans l’univers de Star Wars. Un point qui me fait très plaisir, c’est qu’ils se sont parfois écartés des films principaux pour certaines batailles et certains éléments. Ainsi, on trouvera des vaisseaux issus de Star Wars Rogue One comme le U-Wing (Qui est sérieusement un des vaisseaux au design le plus cool de tout Star Wars) ou les navettes de transport impériales, mais aussi de Star Wars Rebels, avec les transporteurs impériaux venant déposer les marcheurs au début de la bataille de Hoth, par exemple.

Mais un des points m’ayant le plus plu est l’ajout de la Bataille de Kamino, tirée directement de Star Wars : The Clone Wars, avec en prime les vaisseaux poulpes venant directement forer dans les bâtiments pour y larguer leurs troupes. D’ailleurs, pour coller à la chronologie, les soldats Clones y possèdent leurs armures Phase 1 (la Phase 2, l’armure qu’ils portent dans la Revanche des Sith, commençait à peine à être introduite parmis les Arc Troopers à ce moment de l’histoire #GrosNerdDeStarWars). Il ne manque que les aqua-droides et ce serait absolument parfait.

Le principal mode de jeu, Assaut Galactique, se fait à 20 contre 20 sur de grandes cartes et nous permet de livrer de grandes batailles isométriques. Une équipe attaque, l’autre défend et les rôles sont inversés à chaque fin de partie. Le gameplay est plutôt classique, on peut cela dit constater une différence de dégats entre les tirs dans le corps et les tirs à la tête assez énorme. C’est un choix, mais ça peut donner l’impression que l’on meurt extrêmement vite et de ne pas comprendre pourquoi lorsque l’on n’est pas habitué.

Cela dit, voilà qu’arrivent les points négatifs et on va commencer direct : Les maps sont majoritairement complètement déséquilibrées entre les attaquants et les défenseurs. Attention, ce n’est pas le cas de toutes les maps, mais pour certaines, je n’ai pu remporter la partie en tant qu’attaquant ou défenseur qu’un nombre très limité de fois sur mes 90 bonnes heures de jeu. Cela ne tue pas le plaisir du jeu, d’autant qu’il est logique que sur certaines cartes, les défenses en place soient plus ou moins solides, mais tout de même, c’est pas toujours génial.

Bon, pour aller à contre courant de la polémique, je ne trouve pas que les Star Cards déséquilibrent particulièrement le jeu, en tout cas pour les classes de base en mode Assaut Galactique. Ce que les grandes gueules de la polémique n’ont pas l’air d’avoir compris, c’est que pour la grande majorité des capacités octroyées par les cartes sont déjà disponibles au niveau 1 et ce n’est que le temps de recharche qui varie. Après, évidemment, il y a des cartes qui donnent de plus gros avantages que d’autres, mais je n’ai jamais eu l’impression, en près de 90 heures de jeu, que les Star Cards déséquilibraient les classes de base. A vrai dire, j’ai surtout eu l’impression que c’était les armes qui modifiaient l’équilibrage, mais elles ne peuvent être débloquées qu’en effectuant un certain nombre de kills.

Ceci dit, si j’ai une grosse gueulante à pousser pour ce jeu, cela concerne les héros, même si je comprends pourquoi l’équilibrage a été fait ainsi et il est tout à fait possible que ce problème se résorbe de lui-même à l’avenir. Pour faire simple, dans le jeu, on ne dispose à la base que de 4 classes : Le Commando, le Soldat Lourd (mon favori), l’Officier et le Spécialiste (un Sniper, basiquement), que l’on peut jouer et avec lesquels on accumule des points pour chaque action que l’on effectue. Quand on joue l’objectif, quand on tue un ennemi ou même quand on se fait tuer. Ces points nous permettent d’investir dans des classes spéciales, l’Exécuteur et le Rocket Trooper, dans des véhicules comme le TS-TT, dans des positions dans une cannonière, dans des vaisseaux en conquête galactique et, si l’on a beaucoup de points, dans des héros iconiques de la saga, que l’on peut jouer le temps d’une vie. Il existe une petite particularité, c’est qu’il est possible à l’heure actuelle d’obtenir des héros venus de n’importe quelle ère de Star Wars, avec pour variance que si le héros se trouve dans la bonne ère, il coûtera moins de points. Personnellement, je trouve que c’est une bonne chose que les héros coûtent cher, mais peut-être pas assez justement. Il est très fréquent que dès le milieu de la partie, plusieurs héros apparaissent dans l’une ou l’autre des équipes et, complètement surboostés par leurs Star Cards (qui offrent de bonus bien plus importants aux héros, logique) et en fonction de la position d’attaquant ou de défenseur, cela déséquilibre totalement la partie. Il m’est arrivé de jouer une partie ou sur les 20 membres de la team adverse, près d’1/4 avaient des héros, autant dire que déjà que l’on perdait en défense, on s’est fait absolument rouler dessus sur la fin. Dans l’ancien Battlefront 2, il n’y  avait qu’un seul héros par carte, réservé au meilleur joueur et, même si on avait très rarement le héros, au moins, il n’y en avait qu’un seul, pas 5 à la fois. Et cela peut s’additionner au fait que certains héros sont beaucoup plus puissants que d’autres, et pour ça, je pense notamment à Palpatine, qui est devenu suite à la dernière mise à jour stupidement pété, capable de paralyser et d’infliger d’énormes dégats à des groupes d’ennemis tout entier, à travers les obstacles et tout en se régénérant moyennant les bonnes Star Cards. Il y a très régulièrement un joueur dans l’équipe d’en face qui décime des groupes entiers sans que personne ne puisse réagir et même lui vider des chargeurs de Sentinelle dans la tronche ne suffit pas, le bougre sautant en plus partout tel un crapaud.

Je garde un espoir que lorsqu’il y aura plus de héros pour chaque ère, seul les héros correspondants soient disponibles, sinon, après quelques mises à jour, cela deviendra un vrai bordel, d’autant que pour la prélogie, il reste encore beaucoup de personnages à ajouter, entre Anakin, Obi-Wan, le Comte Dooku ou encore le Général Grievous.

Mais bon, assez parlé du négatif, maintenant, je vais consacrer une partie toute entière à ce qui a été non seulement ma plus grande surprise, mais aussi l’équivalent de plus de 60% de mon temps de jeu : Le Mode Combat Spatial !

En effet, vous l’aurez peut-être constaté, mais depuis tout gamin, un aspect qui me passionne dans Star Wars, c’est tout ce qui touche aux vaisseaux et aux combats spatiaux. Un de mes tout premiers jeu vidéo fut Star Wars : Rogue Squadron sur PC, nous mettant au commande d’un vaisseau pour effectuer diverses opérations. J’avais entendu dire que le 1er Battlefront proposait des batailles spatiales quelque peu cheapos et je ne m’attendais pas à grand chose. Autant vous dire que lorsque j’ai joué à la Beta et découvert la carte des Chantiers de Fondor, je pense que j’ai passé 90% de la Beta sur ce mode. Un gros kif, en somme, je suis absolument fan de ce mode de jeu.

Tout comme les batailles au sol, la configuration est isométrique, un groupe étant attaquant et l’autre défenseur et oui, c’est tout aussi mal équilibré, si ce n’est plus. Sur 90 heures de jeu, je n’ai jamais vu que deux victoires sur la Bataille de Kamino et c’était VRAIMENT parce qu’on avait des débutants en face, à chaque fois. Aussi, les hitbox sont parfois un peu foireuses et il m’arrive souvent de mourir à cause d’éléments du décor que je ne fais que frôler, mais à côté de ça, les sensations de vols sont vraiment nickels. On a l’impression que c’est trop lent au premier abord, mais je pense que c’est surtout dans le but de ne pas rendre le pilotage trop ardu, d’autant qu’un Intercepteur à plein gaz peut atteindre de sacrées pointes de vitesse.

Tout comme le mode Conquête Galactique, on dispose de classes, réparties en trois types de chasseurs (deux seulement pour l’époque Postlogie, il n’existe pas encore de Bombardier dans cette dernière) : L’Intercepteur, très rapide, mais peu résistant, le Bombardier, lent, peu maniable, mais solide et très puissant et le Chasseur, un mix entre les deux, chacun possèdant ses propres capacités, missiles, etc. Il est également possible de jouer les vaisseaux des différents héros et certains sont un vrai régal à contrôler, même si personellement, je reste sur du classique avec le X-Wing de Poe Dameron et le A-Wing de Tallie Lintra (personnage ô combien important de Star Wars 8 ^^) en guise de main, mais le Scimitar de Darth Maul est très plaisant à contrôler, tout comme le Tie Silencer et le Faucon Millenium, même si ce dernier fait un peu cible ambulante, vu sa taille. Dieu merci, c’est un sac à PVs.

Et que dire si ce n’est que le feeling est vraiment là. On a l’impression de participer à de grandes batailles, avec les effets sonores correspondants, les différentes capacités de chacun des vaisseaux fidèles aux films et à l’univers étendu. Il n’y a que 6 maps spatiales à l’heure actuelle, mais rien à faire, je n’arrive juste pas à me lasser d’abattre des séries de chasseurs à la suite aux commandes de mon A-Wing, de semer les missiles en passant dans des passages étroits entre deux vaisseaux, de passer en rase-motte sur le Chantier Naval de Fondor pour envoyer un éventuel poursuivant s’écraser contre le décor ou encore de bloquer des poursuivants grâce au Champ Magnétiques sur D’Qar avant de les tailler en pièces à grand renfort de lasers. Rien à dire, c’est un vrai coup de coeur et me donne vraiment envie qu’EA lance le développement d’un jeu de combat spatial complet dans l’univers de Star Wars. Ce serait un rêve de gosse qui se réaliserait.

Il y a également d’autres modes de jeu, mais je ne m’y suis que peu intéressé, juste un peu le mode Escarmouche histoire de farmer les armes et bah… c’est littéralement du Call of Duty. Rien de bien extraordinaire, mais c’est présent.

Concernant la Campagne, franchement, j’ai été agréablement surpris, m’attendant à quelque chose de beaucoup plus cheapos et au final, les missions ne sont majoritairement pas des repompes du mode Assaut Galactiques et on peut voir quelques nouvelles planètes dans le tas, ce qui fait plutôt plaisir, le tout narré avec des cinématiques de qualités et très bien mises en scène. On y joue majoritairement le Commandant Iden Versio, nouveau personnage créé pour l’occasion, mais on aura également l’occasion de jouer d’autres héros comme Luke Skywalker, Leia Organa, Han Solo ou encore Lando Calrissian. Mention spéciale à ce dernier, sa mission ainsi que sa relation avec Shriv sont à mourir de rire, tant ils se balancent des fions pendant toute l’opération. Le seul gros défaut de la campagne à mon sens, c’est que l’on ne peut pas effectuer de roulades et quand on est habitué en multi à rouler partout, ça fait bizzare

Cela dit, j’en profite pour rebondir sur une critique faite régulièrement sur la campagne, ainsi qu’une réflexion pour laquelle plus le temps passe et plus je suis pris d’une furieuse envie de me titiller les tympans avec du fil barbelé chaque fois que je l’entend. Je vais devoir spoiler la campagne, même si toute personne ayant deux neurones qui connectent peuvent s’en douter dès le début.

En clair, j’ai lu un peu partout sur internet que « Oui, mais la campagne c’est de la merde, l’héroïne elle reste pas méchante, elle trahi l’Empire et rejoint la Republique pendant l’histoire, c’est nul ! » … et moi, derrière, après avoir lu ça, je me frappe systématiquement le front d’un grand coup de paume en me disant que bordel, il ne faut JAMAIS écouter les Fans lorsqu’il s’agit d’écrire des scénarios, tout simplement parce que, si une minorité sait de quoi elle parle, la majorité de ces gens ne comprennent juste pas comment fonctionne une histoire.

Imaginons un instant qu’Iden Versio soit resté dans l’Empire après la destruction de l’Etoile de la Mort et la mise en place de l’Opération Cendre, on sait très bien que l’Empire perd la guerre donc en toute logique, Iden serait soit morte pendant la bataille de Jakku (la bataille finale entre l’empire et la nouvelle république), soit, si elle était restée fanatique, elle aurait rejoint le 1er Ordre. Sauf que c’est déjà sa position de base au début de l’histoire et pour le coup, ce sera sa même position à la fin… du coup, je vais vous le dire : Quel est l’intérêt de raconter son histoire, dans ce cas ? Je veux dire… pourquoi suivre un personnage ne présentant aucune évolution entre le début et la fin de l’histoire ? Quel est l’intérêt profond de la chose ?

Peut-être dans le cas d’un « What If », comme ça avait été le cas avec Star Wars : Le Pouvoir de la Force, ou à défaut d’être très intéressant, cela s’était révellé particulièrement jouissif, sauf qu’ici, ça avait été annoncé comme canon dès le début.

Non, j’ai beau me creuser la tête, je ne vois pas comment faire quoi que ce soit d’intéressant avec un personnage principal restant affilé à l’empire tout le long. Il y aurait bien évidemment eu des moyens de mieux gérer ça, mais avec le contexte et les informations qui nous étaient données au début, l’histoire présentée est bien plus gratifiante que si le personnage n’avait pas changé de camp. L’intérêt de cette campagne, plus que nous montrer l’histoire d’un personnage en particulier, est de nous faire prendre part à des événements ayant eu lieu dans une période jamais explorée par les films et, même si c’est classique, cela fonctionne très bien. Par exemple, la campagne nous fait participer directement à la bataille de Jakku, la fameuse bataille à qui l’on doit les ruines de Star Destroyer de Star Wars VII, et franchement, c’était très jouissif.

Et enfin, je vous rappelle quand même que, et je le dis vraiment en tant que fan, Star Wars n’a pas non plus une histoire si extraordinaire que ça, au final, d’autant plus si on parle de la Trilogie Originale. Ce qui fait surtout la richesse de cette saga, c’est ses personnages attachants, ses visuels et son univers hyper vaste aux multiples inspirations et sur cet aspect, je suis désolé, mais la campagne est totalement dans le ton de Star Wars. C’est bien gentil de faire des trucs qui suivent des méchants très méchants juste pour faire « Kr0 D4rk » ou « Edgy », mais à un moment, faut quand même apprendre comment fonctionne une histoire, d’autant plus quand on essaie de la critiquer.

Enfin bref, tout ça pour dire, je recommande ce Star Wars Battlefront 2 aux fans de Star Wars, ni plus ni moins. Les autres trouveront sans doute un FPS/TPS en équipe relativement classique, avec en plus le système de Lootbox et de Star Card trop déséquilibrant ou pourront être frustré par l’écart de difficulté trop grand.

Mes jeux de 2017 #4 – Undertale

Encore un jeu qui a déchaîné les foules, dont j’entend parler depuis presque deux ans et dont j’ai joué très en retard. Verdict : C’est bien. Ce n’est pas le jeu du siècle et pour moi, il a été très clairement overhypé, mais c’est un bon jeu.

L’histoire d’Undertale s’articule autour du voyage d’un personnage au sexe et à l’ethnie indéfinie s’étant perdu dans les profondeurs d’une montagnes, repère de monstres divers et variés. On découvrira ainsi l’histoire de ce monde et on y rencontrera ses habitants plus attachants les uns que les autres.

Parce que oui, si il y a au moins un truc sur lequel je ne peux qu’approuver concernant les points de ce jeu qui ont déchaînés les passions de tout internet, les personnages sont bien écrits, genre VRAIMENT bien écrits, au point ou il serait difficile de dire qui je préfère et… non, je déconne, Papyrus, c’est le meilleur ^^ J’aime beaucoup Sans, Undyne, Mettaton, Alphys et les autres, hein, juste… Papyrus, quoi xD

Et ces personnages sont servis par une histoire plutôt intéressante même si je regrette d’avoir fait le jeu en anglais, simplement pour satisfaire les fadas de fails qui me regardaient en live (Je sais que vous êtiez là juste pour ça, bande de sadiques ^^), j’ai l’impression d’être passé à côté de certaines blagues et jeux de mots et malheureusement, ce n’est pas un jeu qui m’a donné envie d’être recommencé encore et encore et ce, malgré la mécanique des différentes runs.

A ce sujet, je trouve que c’est une très bonne idée pour donner de la durée de vie à un jeu qu’il est possible de finir en une ou deux soirées. J’ai fait la Run Neutre, évidemment, de base, ainsi que, par la suite, la Run Pacifique, vraiment satisfaisante et qui apporte pas mal de réponses en plus. Cela dit, j’ai fini par lâcher la Run Génocide en plein milieu. Je suis tout à fait conscient que cette Run est faite pour couper l’envie au joueur de la faire, mais à ce moment, entre des boss horriblement dur et du farm de vide intersidéral pendant des heures, il faut choisir. J’aurai préféré que cette partie du jeu propose plus de boss, quitte à ce qu’ils soient horriblement dur comme l’a été Undyne pour moi, mais sans déconner, demander un certain quota de monstres à tuer et, à mesure que le quota avance, diminuer le taux d’apparition des monstres jusqu’au point ou il est nécessaire d’utiliser un glitch pour éviter de passer 3h par zone à tourner en rond, c’est vraiment une idée de merde.

(A ce sujet, j’ai conscience de n’avoir vraiment pas été très cool avec mon public pendant le live sur cette partie et je m’en excuse sincèrement, j’étais vraiment saoulé par cette partie ^^’)

Tiens, d’ailleurs à ce sujet, les combats. Je dirai que j’aime bien, en général. Tous les combats ne sont pas exceptionnels et certains m’ont vraiment, VRAIMENT fait rager (Undyne dans la Genocide !!!) et les combats contre les monstres suivent un peu tous le même schéma, mais à côté, les combats de boss sont vraiment intéressants et bien variés, proposant un challenge décent et des movesets variés, certains jouant avec les mécaniques de jeu voir… carrément avec le jeu lui-même et j’ai trouvé certaines idées vraiment géniales.

Graphiquement, je n’ai jamais été un grand fan de ce type de graphisme retro, ayant grandi avec un PC et une Game Boy Advance, sur lequel les jeux étaient déjà bien plus beau que celui-là. La Direction Artistique n’est pas mauvaise, surtout pour les designs des personnages, mais à côté, les décors sont pour le moins inconstants. Des arbres détaillés côtoient des blocs unis en guise de murs et c’est assez moche, il faut être sincère. Cela dépend vraiment d’une zone à l’autre, mais voilà.

Pour moi, comme dit plus haut, l’intérêt principal du jeu a été dans son histoire et ses personnages et je dois admettre, j’ai été impressionné par la sensation d’univers complet et cohérent. Le jeu te lâche de nombreux clins d’oeils dans les dialogues, les actions de certains personnages et même certains designs, que l’on ne remarque souvent qu’en deuxième partie. Beaucoup de choses sont également cachées et c’est un aspect vraiment chouette, de fouiller un peu partout pour découvrir toutes les informations sur l’univers (Le jeu justifie même de façon cohérente le fait que l’on incarne un enfant capable de tuer des monstres !!!), même si de nouveau, la barrière de la langue couplé aux jeux de mots m’ont empêché de comprendre absolument tout.

Et enfin, parce que bon, il fallait en parler aussi, les musiques sont excellentes. Pour le coup, je ne suis pas toujours très fan de ce genre de composition, mais là, chapeau. C’est varié, bien fichu et très écoutable, dans l’ensemble.

Pour conclure, je me devais de tirer mon chapeau à Toby Fox, le créateur du jeu ayant mené le projet pratiquement tout seul et ayant obtenu un résultat final particulièrement impressionnant pour un amateur au niveau de l’écriture. Dans le milieu du Making en tout cas, j’ai remarqué qu’Undertale était souvent utilisé comme une source d’inspiration ces derniers temps et je comprend clairement pourquoi. Je trouve que comme d’habitude, l’Overhype a tendance à desservir un jeu, dans la mesure ou le comportement des joueurs peu avoir tendance à repousser les nouveaux venus, voir même à provoquer de violent rejets. Aimer un jeu, c’est bien, hurler partout que c’est le meilleur jeu de l’univers, c’est nul.

Parce qu’au final, c’est un très bon jeu, qui ne coûte rien, ne pèse rien, assez court pour vous occuper quelques soirées, avec des musiques de qualités et une écriture particulièrement soignée. Que demande le peuple, sérieusement ? (du Nutella ! ^^)

Mes jeux de 2017 #3 – Xenoblade Chronicles 2

Xenoblade Chronicles premier du nom était et reste à ce jour l’un de mes J-RPG favoris. Même si j’ai beaucoup aimé Xenoblade Chronicles X, j’avais beaucoup regretté la limitation de la narration qui avait laissé sa place à l’Open World. Alors évidemment, quand Xenoblade Chronicles 2 a été annoncé, présentant à nouveau un jeu qui allait être très narratif, il a été difficile de contenir mon enthousiasme, même si le chara-design du jeu m’a fait me poser quelques questions, prenant un style beaucoup plus proche des mangas traditionnels, avec les goûts quelque peu douteux qui vont avec. Cela dit, chaque annonce me rendait de plus en plus impatient, si bien que je me suis procuré l’édition Collector à sa sortie.

Aujourd’hui, je peux le dire, même si le jeu a quelques défauts, dont certains plutôt handicapants, il s’agit probablement de l’un des meilleurs JRPG de 2017, et à mes yeux, il surpasse le premier en bien des points.

Ce Xenoblade 2 prend place dans le monde d’Alrest, un océan de nuage abritant les Titans, d’immenses créatures servant de véritables continents à la population. Au centre de cet océan se trouve l’Arbre-Monde et à son sommet, Elysium, un prétendu paradis inaccessible à l’humanité. Alors que les titans meurent et le territoire diminue, le jeune Rex, un récupérateur, découvre au cours de l’un de ces boulots l’existence de Pyra, l’Aegis, une lame légendaire souhaitant se rendre sur l’Elysium. Rex et sa dulcinée se lanceront donc dans une longue quête qui les mênera aux quatre coins du monde, dans le but d’atteindre ce prétendu paradis.

A la sortie du 1er Xenoblade, j’avais été surpris de lire un communiqué de Tetsuya Takahashi disant que pour lui, ce jeu n’était que 30% de ce qu’il avait souhaité et à l’époque, je n’avais pas compris ce qu’il manquait. Xenoblade 1er du nom était long, avait un scénario très intéressant, de bons personnages personnages et un gameplay qui, si il n’était pas parfait, était tout à fait décent. Ce jeu m’a fait réalisé le point auquel il faisait référence : L’Univers. Et le gars s’est vraiment rattrapé sur celui de Xenoblade 2. Sans trop spoiler, le travail sur l’univers est vraiment impressionnant et original, autant visuellement qu’au niveau du fond et sert très bien le propos du jeu.

Propos du jeu qui est vraiment intéressant, abordant divers thème plutôt sombres malgré un pitch de base classique, allant de la guerre à l’esclavage en passant par le terrorisme et autres trucs bien joyeux du même calibre, saupoudrés des thèmes habituels des jeux estampillés « Xeno », comme les questionnement sur l’existence et sur ce qui fait de nous ce que nous sommes. On en ressort avec un message très positif sur le sens de notre vie, certes classique, mais qui fait beaucoup de bien.

Non seulement le propos de fond est intéressant, mais en plus, le jeu se dote d’une trame scénaristique très inspirée par les mangas de type Shonen. Mais pas d’un Shonen à la Fairy Tail ou Naruto qui soit ne décollent jamais, soit se perdent dans leur propre cohérence. En terme de construction de scénario, ce Xenoblade me fait plus penser au manga Seven Deadly Sins (un EXCELLENT manga que je recommande à tout ceux qui aiment les Shonens), dans la mesure ou il laisse planer de très nombreux mystères au début, autant sur les personnages que sur le scénario, et est agrémentés de nombreux retournements de situations, mais suffisamment bien écrit pour que l’on puisse émettre des théories à mesure de l’avancement du jeu, théories qui se révelleront juste ou non. Je pense par exemple à la fin du Chapitre 3 qui illustre très bien cet aspect. Le scénario gagne vraiment en puissance à mesure de son avancée et nous prend vraiment au tripes. On veut avoir les réponses, on veut savoir ce qu’est l’Elysium, qui est l’Architecte, qui sont vraiment Jin et Malhos. Et c’est vraiment ce genre de questionnement qui nous pousse à avancer.

Parlons personnages, maintenant. Vraiment, un très bon point pour le jeu, beaucoup de personnages et la majorité sont très bien écrits. Petite mention spéciale pour Zyk, personnage récurent avec une personnalité digne d’Owain de Fire Emblem Awakening, que je trouve absolument génial. Autrement j’ai beaucoup apprécié le personnage de Nia, surtout au vu de son évolution, la relation Tora-Poppi, très amusante (Tora qui est juste le meilleur Nopon de tout Xenoblade, écrasant sans difficulté Riki et Tatsu) ou encore Mórag, un personnage de femme forte très bien écrit et probablement mon deuxième personnage préféré. D’ailleurs, je préfère sa version anglaise qui la rende un peu moins masculine. Le héros, Rex, si il est classique, est suffisamment bien écrit pour être appréciable et pas une fois je ne l’ai trouvé lourd. Cela dit, pour moi, la palme va aux méchants du jeu, que j’ai trouvé particulièrement cools et intéressant à suivre, alors que vraiment, je n’attendais pas grand chose venant d’eux. Ils forment un groupe soudé tout comme les héros et les relations entre eux les rendent vraiment crédibles et, pour la plupart, attachants. Quand on voit que même Malhos, qui est présenté comme une véritable pourriture, a des relations amicales avec plusieurs autres personnages, ça rend quand même le personnage vachement plus intéressant, déjà qu’il est plutôt intéressant de base.

Pour rester sur les personnages, parlons du Character-Design, qui a fait beaucoup parler de lui à la sortie du jeu et avait vraiment divisé. Pour avoir mis la main sur l’Artbook du jeu, on voit qu’il y a eu un énorme travail dessus et si tous les designs ne sont pas parfait, ils forment un tout cohérent particulièrement appréciable. A nouveau, mention toute particulière aux antagonistes. Je ne suis en général pas très fan des designs fait par Tetsuya Nomura, d’autant plus depuis Final Fantasy XV, mais là, je ne peux que m’incliner, les personnages qu’il a réalisé possédant selon moi les meilleurs designs du jeu. Ils ne font vraiment pas tache avec le reste, formant un tout cohérent. En plus des personnages, les environnements sont vraiment magnifiques et unique à chaque titan.

Parlons Gameplay, maintenant. Dans la même veine que le 1er Xenoblade, le jeu s’articule à la fois sur son exploration et sur ses combats. Pour ces derniers, il s’agit de combats en temps réelle donnant une importance toute particulière au placement. Cette partie, si elle comporte d’énorme qualités, est aussi selon moi celle qui possède le plus de défauts. Pour ce qui est des qualités, les combats sont beaucoup plus techniques que dans le 1er Xenoblade grâce à plusieurs systèmes intéressant, allant du Système de Blades, tout le coeur du jeu, mais aussi la mécanique des Feintes et mon petit préféré, le système de Combo de Lames et d’Enchainement. Si avoir une interface chargée en information ne vous pose pas de problèmes (et encore, c’est beaucoup moins le bordel que dans Xenoblade X, par exemple), le système est vraiment prenant et intéressant. Cela dit, il comporte aussi des défauts, avec quelques éléments un peu moyen, mais découlant tous d’une seule idée, excellente sur le papier, mais dont l’exécution est à mon sens complètement foirée : Le Système de Lames.

Comme je l’ai dit plus tôt, chaque personnage se bat en utilisant des Lames, incarnations de leurs armes aux designs diverses et variées, allant du très bon au juste affreux. A l’exception de Tora (dont je reparlerai plus tard), chaque personnage possède une Lame prédéfinie et peut s’équiper de deux lames supplémentaires, qu’il peut intervertir en combat, chaque arme possédant ses propres capacités. Cet aspect là est vraiment très bien pensé et on peut véritablement et assez facilement créer des builds pour nos personnages, d’autant qu’il faut composer avec trois types de Lames : Attaquant, Tank et Soigneur.

Le principal souci vient de la manière d’obtenir des Lames : De manière aléatoire. Attention, il n’y a absolument RIEN de payant concernant cet aspect du jeu, et vu les polémiques de merde frappant la communauté des gamers en ce moment, c’est une très bonne chose. Pour synthétiser, on récupère sur les ennemis des Cristaux de Lames, que l’on peut assigner à un personnage de manière à ce qu’il éveille la Lame. Si il est possible d’influer sur son élément, la Lame en elle-même est totalement aléatoire. Le souci est qu’il existe deux types de Lames : Les Normales et les Rares, ces dernières étant, comme leur nom l’indique beaucoup plus rares et possédant des capacités uniques, d’autant plus qu’elles sont viables pour la totalité du jeu au vu de la taille de leur arbre de talent, ces lames peuvent apparaître aléatoirement  lors d’un tirage, même si il est possible d’augmenter les chances d’en obtenir en utilisant des cristaux Rares, voir Légendaires. Sauf que non seulement, ouvrir un cristal légendaire et tomber sur une lame de base tout pourri, ça te fout le seum à un point particulièrement abyssal, mais en plus, on n’a aucun moyen de savoir quel type de Lame va être assigné à quel personnage.

Et cela peut vite être ennuyeux si par exemple, un personnage spécialisé « Soigneur » reçoit à la suite une lame rare « Attaquant » et une lame rare « Tank », ce sera quand même un peu du gâchis, vu que le personnage a principalement vocation à être utilisé comme soutien et non comme attaquant, d’autant plus qu’à moins de posséder un « Protocole de Transfert », il est impossible de transférer une Lame d’un personnage à un autre. Et ces protocoles de transfert, je n’en ai trouvé que trois en 90 heures de jeu, tous au début, et le tout fourni sans aucun tutoriel (un comble vu la quantité de tutos !), ce qui fait que je les ai au final gaspillés sur des lames pas forcément si terrible que ça. Ces deux aspects combinés rendent le système de Lames particulièrement frustrant et c’est pour moi le point le plus négatif du jeu. Après voilà, cela n’empêche clairement pas le jeu d’être joué, étant donné que les Arts des Lames spéciales sont les mêmes que ceux des lames classique (c’est surtout au niveau des passifs qu’il y a une différence) et qu’il est possible d’obtenir via des quêtes secondaires quelques lames rares, comme la très puissante Herald que l’on peut obtenir en fin de jeu.

Par rapport à Tora, ce personnage possède une Lame particulière, Poppi, qu’il peut complètement modifier en y ajoutant des pièces supplémentaires. On peut ainsi modifier ses stats, son type et même son élément. Sur le papier, c’est très cool, le souci venant de la manière d’acquérir ces nouveaux éléments : Tiger Tiger, une espèce de vieux jeu en 2D sympathique au premier abord, mais qui peut se réveller particulièrement frustrant lorsque l’on doit farmer des pièces et des cristaux pour améliorer Poppi, d’autant que, très léger spoiler, la Lame de Tora gagnera à mesure de l’avancée du jeu d’autres formes qu’il sera également possible d’améliorer en jouant à Tiger Tiger. Autant dire que vous pourrez potentiellement y passer des heures, même si il est tout à fait possible de finir le jeu avec la Poppi de base, étant suffisamment efficace en tant que Tank pour être utile.

Maintenant, on va parler des effets sonores, et tout particulièrement de la Musique.

Sans déconner, l’OST de ce Xenoblade 2 arrive sans aucun mal au niveau de celle du 1er jeu, et la dépasse même à certains moments, les thèmes principaux sont vraiment magnifiques, tout comme les musiques des différents lieux (Le thème de Mor Ardain !) et avec en plus de ça un choix non négligeable de musiques de combat, écrasant à plate couture le 1er Xenoblade, et dans le même style épique avec supplément de guitare électrique, et certaines musiques plus émotionnelles sont juste magnifiques. On sent que certaine musiques sont des versions 2.0 de thèmes du premier Xenoblade (Counterattack = Engage The Enemy 2.0, Awakening = You Will Know Our Name 2.0, par exemple), mais bon, quand c’est pour ce qui était les meilleurs musiques, on va pas s’en plaindre.

Entre l’OST de ce Xenoblade, celle de Persona 5 et celle Nier Automata, on aura vraiment eu des bande-son magnifiques, cette année.

En ce qui concerne le doublage du jeu, j’ai fait le jeu en anglais, comme le premier, que j’ai trouvé d’excellente qualité. Les personnages ont pour particularité, comme le premier, d’avoir été doublés par des britanniques, mais cette fois, ils ont plutôt été chercher du côté des irlandais et des écossais. Cela donne un doublage assez particulier, avec des personnages qui ont pour beaucoup un accent à couper à la tronçonneuse, mais cela donne une personnalité folle au jeu. Je pense notamment à Nia, dont le doublage anglais et l’accent particulièrement marqué la rend vraiment attachante. Je trouve même que certaines voix améliorent les personnages par rapport à la version japonaise. Je pense surtout à Pyra, qui semble avoir plus de personnalité et être moins la petite amie parfaite en VA qu’en VO.

Cela dit, ce jeu a beau être un de mes RPG préférés de l’année et probablement un de mes jeux préférés tout court, il y a un point que je ne pardonne pas, et que je ne pardonnerai jamais : La LOCALISATION.

Je ne comprends juste pas qu’est-ce qui se passe avec les équipes de localisation de Nintendo, et de nouveau, le problème n’est pas au niveau de la qualité de la localisation. Pour dire, j’ai fait le jeu tout entier sans rien remarquer, à une exception près (un passage ou Nia appelle Zyk par un équivalent anglais de « Tête de Bite »). Non, c’est au niveau des intentions de cette localisation. En effet, après avoir terminé le jeu, je me suis jeté sur le Wiki officiel histoire de voir si j’avais loupé des détails sur les personnages, des quêtes importantes et ce genre de chose. Et là, j’ai découvert qu’un bon 95% des noms des lieux, personnages et autres avaient été changés lors de la localisation du jeu, et ce d’une matière particulièrement.

Pour être très clair sur le sujet, le jeu, comme la plupart des jeux estampiés « xeno- » utilise un fond fortement inspiré de la Bible et des mythes chrétiens. Ainsi, dans la version originale l’histoire met en scène Rex un héros lié au , légendaire Saint-Graal se rendre au Paradis, dont l’humanité a été exclu. Il devra franchir de nombreux obstacles comme Serpent, la créature empêchant l’accès au Paradis, mais aussi les membres d’ « Ira », dont le redoutable Metsu (destructeur en jap’), cherchant à se rendre au Paradis pour y tuer Dieu.

Ce qu’on remarque, c’est que les noms sont directement reconnaissable si on a un minimum de connaissance sur le sujet et leur signification est donc plutôt clair. On appelle un chat un chat.

Et bien en anglais, je vais reprendre la même phrase, mais en changeant les noms :

« L’histoire met en scène Rex un héros lié au , légendaire Aegis se rendre sur l’Elysium, dont l’humanité a été exclu. Il devra franchir de nombreux obstacles comme Ophion, la créature empêchant l’accès au Paradis, mais aussi les membres de Torna, dont le redoutable Malhos, cherchant à se rendre sur l’Elysium pour y tuer l’Architecte. »

Et là, vous allez vous dire que je pinaille… et vous n’auriez pas totalement tort. Comme je l’ai dit, le problème n’est pas la traduction qui, si elle utilise des références venues d’absolument TOUTES les mythologies sauf les mythes japonais et chrétiens, et si on n’a pas de perte de sens, on a une perte au niveau de la cohérence et surtout, cela donne surtout l’impression qu’on est pas censé comprendre que cette histoire fait directement référence aux mythes de la Genèse et d’Adam et Eve. A la limite, je peux comprendre que les noms japonnais ont été changé pour des raisons de consonance, rendant ainsi les noms plus faciles à retenir pour quelqu’un n’étant pas habitué, mais pour le reste, cela donne presque l’impression qu’ils ont voulu camoufler le message du jeu, à défaut de vouloir effectuer des changement d’écriture eux-même (coucou Fire Emblem Fates t(°-°t)  ), et je trouve que c’est un manque de respect pour l’oeuvre originale et le travail des scénaristes. Et c’est d’autant plus stupide que ce problème ne semble être particulièrement présent que chez les jeux sortant de chez Nintendo, alors que du côté de la concurrence, ça s’est vraiment calmé, depuis des années.

Je veux dire merde, si on veut jouer à des jeux japonnais, c’est pour avoir la vision qu’on eu ces créateurs japonnais lorsqu’ils ont conçu le jeu ! Pas une version édulcorée par des mecs qui semblent totalement déconnectés de la réalité, une réalité dans lequel on trouve des œuvres aux messages bien plus subversifs, aux thèmes bien plus impactant et surtout, encore plus typiquement japonais !

Mais bon, pour finir sur une note positive au sujet de la localisation, à l’origine, ce jeu, tout comme un certain Fire Emblem Warriors n’était pas censé avoir un doublage japonnais, mais ils ont fini par écouter les demandes des joueurs et intégrer ces deux options dans un pack téléchargeable gratuitement. Et même si je n’ai pas fait le jeu en VO, l’intention fait vraiment plaisir et prouve qu’il y a une vraie écoute du public cible.

Mais même avec ces quelques points négatifs, le jeu est vraiment excellent, alors si vous avez aimé le premier Xenoblade, foncez, ce jeu est énorme !

Mes Jeux de 2017 #2 – Persona 5

Persona 5 (PS4)

Persona5
Ce jeu est l’un des rares cas ou j’avais énormément d’attentes sur un jeu et qu’il s’est révélé au final être encore mieux que ce à quoi je m’attendais. Lui trouver des défauts relève vraiment du pinaillage, tant le tout semble bien fonctionner.

Comme dans chaque Persona, on incarne un avatar dont on suit la vie sur toute une année, alternant entre un côté Slice of Life en vivant son quotidien avec ses études, ses relations avec ses proches, la rencontre de nouvelles personnes et la création de liens avec eux, et un autre côté purement jeu de rôle, dans lequel, en ayant revêtu le costume d’un voleur, on s’infiltre dans d’immenses donjons dans le but de voler le trésor de leurs occupants.

Premier truc qui frappe en commençant à jouer : Ce jeu possède la plus belle interface au monde, incroyablement dynamique et remplies de petits détails.  Les graphismes du jeu en lui-même, très typé anime, sont vraiment beau, tout comme les designs des personnages. Aussi, contrairement à ses prédécesseurs, les donjons ont droit à un véritable level design, des énigmes et une ambiance qui leur est propre, sublimé par une musique au petit oignon. Y a pas à dire, Shoji Meguro fait partie de mes compositeurs préférés et ce n’est clairement pas pour rien.

En terme d’écriture, le jeu est construit comme une série suivant différents arcs narratifs, chacun se concentrant sur un problème de société que le groupe va tenter de régler en éliminant la personne à sa source. Il est évident que certaines affaires nous parlent plus que d’autres, en bons occidentaux que nous sommes. Personnellement, je considère tout le 1er arc du jeu (L’Arc Kamoshida) comme la partie la mieux écrite et celle me touchant le plus directement, étant donné qu’elle se concentre sur une affaire d’harcèlement scolaire, alors qu’à côté, le 2ème, qui se concentre sur des magouilles dans le milieu artistique, me parle beaucoup moins, même si toujours bien écrit et intéressant.  Ce jeu est aussi incroyablement cathartique, en nous permettant d’affronter et de botter le train à de véritables pourriture que l’on peut vraiment comparer à certaines personnes du monde réel. Le jeu est très ancré dans notre époque et cela contribue beaucoup à l’immersion. Peut-être que ce sera un frein à son appréciation sur le long terme, mais ça, seul le temps nous le dira. Cela dit, le message du jeu est plutôt positif, le jeu se posant comme une ode à la rébellion contre les injustices de notre société, ayant cependant l’intelligence de nous montrer que tout n’est pas noir ou blanc.

En dehors de ça, les personnages principaux sont très bien écrits, même si le dernier membre du groupe aurait bénéficié d’un peu plus de temps d’écran et les antagonistes sont très bien aussi, même si j’ai des réserves concernant un personnage en particulier que je ne spoilerai pas. Le ton de l’histoire, si il est plutôt lourd en général, est allégé par les interactions entre les différents personnages qui elles, plutôt légères, parviennent bien à rééquilibrer le tout. Certaines scènes sont vraiment hilarantes et je trouve que c’est un mix parfait entre l’ambiance sombre de Persona 3, qui virait totalement à la dépression par moment (en même temps, quand tu traites de la Mort, ça va pas foncièrement être joyeux), et Persona 4, qui lui, se concentrait sur des problèmes du quotidien, sur l’acceptation de soi avec en toile de fond une sordide affaire de meurtre qui, si elle est très bien écrite et intéressante, n’impose pas une ambiance particulièrement lourde.

Comme expliqué auparavant, le jeu se sépare en deux phases bien distinctes. Les phases de donjons, englobant le gros du gameplay et tout l’aspect « Combat » du jeu, ainsi que les phases que je qualifierai de « Slice of Life », dans laquelle vous devrez vous préparer le mieux possible possibles pour les phases de donjon. Durant ces phases, vous suivez le quotidien de votre personnage. Ainsi, une fois les cours terminés, vous pourrez vous livrer à diverses activités allant de passer la soirée dans une salle d’arcade à aller jouer au Base-Ball dans votre quartier en passant par une après-midi cinéma avec un ami. Chacune de ces activités a des conséquences plus ou moins bénéfiques pour votre héros. Création de nouveaux objets, améliorations de vos talents, mais surtout, approfondissement des relations avec vos connaissances, chaque relation donnant accès à des bonus variant selon le personnage. Et c’est là que Persona 5 révelle un aspect de planification vraiment plaisant. Ainsi, vous n’aurez par exemple que 30 jours pour terminer un donjon, 30 jours que vous aurez à disposition pour vous préparer, à raison d’une à deux activités par jours, sachant que toutes les activités ne sont pas disponibles tous les jours et que certaines sont plus avantageuses à effectuer que d’autres, il vous faudra vraiment planifier au mieux l’évolution de votre personnage si vous voulez être suffisamment préparé pour terrasser les boss des différents palais.

Je souhaite juste revenir un petit peu sur les relations, car elles sont pour moi, comme dans les Personas précédent, l’une des pierres angulaires du jeu. Au cours de votre année, vous rencontrerez diverses personnes qui, abordées correctement, se lieront d’amitié avec vous et, à mesure que vous vous rapprocherez, vous apprendrez de plus en plus sur la situation de chacun d’entre eux. Selon les goûts de chacun, il est normal que l’on préfère certains personnages à d’autres. Personnellement, j’ai adoré les personnages de Tae Takemi, la doctoresse punk, de Toranosuke Yoshida, le politicien le plus chill au monde, ou encore de Chihaya Mifune, la voyante choupinette (dont la doubleuse japonaise est malheureusement décédée l’an dernier, faisant de Chihaya sont dernier rôle). En comparaison, j’ai moins apprécié Ichiko Ohya, la journaliste, ou Yuuki Mishima, le… mec totalement normal, en fait, et j’ai un peu buggué sur la relation avec Sadayo Kawakami qui, si elle part d’un bon sentiment est vraiment… étrange, voir carrément glauque, diront les mauvaises langues. Culture différente, on dira. Mais malgré des avis divergents sur les personnages, j’ai trouvé toutes les relations très bien écrites et mettant bien en scène des problèmes de la vie de tout les jours qui nous touchent plus ou moins, des injustices avec lesquels on est souvent forcé de vivre, mais qu’on nous donne ici la possibilité de régler en jouant les super héros avec le coeur des gens.

Comme d’habitude, les Persona sont des jeux très verbeux, tendant vraiment sur le Roman Visuel, par moment, et c’est un point qui peut clairement rebuter beaucoup de monde, ça et le fait que le jeu n’est disponible qu’en anglais (même si on a quand même droit à la VO). Cela dit, le gameplay purement RPG rattrape cet aspect, proposant des combats intéressants et tactiques avec en plus la mécanique des Persona qui, tel un jeu Pokémon, vous pousse à vouloir tout compléter. Petite mention au système de combat qui est juste la meilleur façon de gérer un tour par tour que j’ai jamais vu, mappant toutes les actions directement sur les touches et rendant le tout plutôt dynamique en plus d’être incroyablement plaisant visuellement.

Le jeu possède plusieurs niveau de difficulté permettant ainsi de pousser cet aspect et la possibilité de passer en accélérer toutes les cinématiques du jeu permet à chaque joueur de l’adapter en fonction de son style. En bref, c’est vraiment très très bien fichu.

En bref, je pourrai écrire un article encore plus long que celui de FFXV rien que pour encenser Persona 5 et parler de ses nombreux thèmes et message plus en détails, mais ça commence déjà à faire long. Retenez juste ceci :

Ce jeu est un chef d’oeuvre et, si vous êtes un amateur de RPG et que vous n’y avez pas encore touché, vous devez vous y essayer. C’est un jeu de niche, peut-être que vous n’apprécierez pas, mais si vous arrivez à entrer dans le délire, alors peut-être qu’il deviendra votre jeu préféré.

Mon jeu de 2017, clairement, et qui est parti directement dans la catégorie des jeux qui m’auront marqué.

Nioh – Une perle de Souls-like sur PS4

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Vous le savez sans doute si vous avez déjà lu mes gigantesques pavés annuels, mais j’ai une relation toute particulière avec la difficulté dans les jeux vidéo. Histoire d’être clair tout de suite : JAMAIS je ne joue à un jeu pour sa difficulté. J’ai beau être un grand fan de Dark Souls, les jeux mériteraient sérieusement un mode Facile qui permettrai d’apprécier l’univers et le background sans avoir à galérer comme un sac pendant des heures sur un seul boss. Et ne parlons même pas de Bloodborne que j’ai littéralement ragequit à cause d’une impossibilité de maîtriser le gameplay. Je dois être un vrai maso, mais pourtant, j’apprécie de jouer à ces jeux, en tout cas pour profiter de leur direction artistique et leur univers atypique.

Je ne vais pas vous mentir, Nioh était un jeu que je ne sentais pas du tout au moment où j’en ai entendu parler. D’après ce que j’en entendais, le jeu avait une patte graphique tout à fait agréable, mais avec à côté une difficulté à la limite de l’ingérable par moments. J’étais prêt à passer à côté du jeu, rageant sur cette tendance revenue à la mode avec les Souls à produire des jeux toujours plus difficile, sans forcément un bon équilibrage derrière. Et puis par curiosité, j’ai essayé la dernière démo au cours de son week-end de disponibilité. Et à elle seule, elle m’a convaincue d’acheter le jeu le jour de sa sortie. Sans déconner, Nioh est pour moi l’une des meilleures surprises et tout simplement l’un des meilleurs jeux auquel j’ai joué cette année, pour le moment, et je me devais de vous en parler.

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Nioh nous met dans la peau de William Adams, (amicalement surnommé William de Riv en référence au héros éponyme de The Witcher, avec lequel il partage une certaine ressemblance ^^), un navigateur anglais inspiré d’un personnage ayant réellement existé. En effet, William est le premier anglais à avoir voyagé jusqu’au Japon et surtout l’un des premiers occidentaux à être devenu samurai. Dans la catégorie badass, ça se pose déjà là ^^

Ici, l’histoire a été romancée avec une touche Dark-Fantasy par-dessus. Dans Nioh, William est accompagné d’un Esprit Gardien nommé Saoirse (A prononcer SEUR-CHA, me demandez pas pourquoi ^^) l’empêchant littéralement de mourir. L’histoire se déroule dans les années 1600 et des poussières, tandis que le Japon commence à attirer les convoitises de pays étrangers en raison de la forte présente d’Amrita, une roche dorée aux propriétés mystiques. Alors que William s’échappe de la Tour de Londres dans laquelle il était enfermé, il se voit arracher son esprit par Edward Kelley, un alchimiste cherchant à utiliser l’Amrita à ses propres fins. Poursuivant Kelley jusqu’à un Japon en proie à la guerre civile et frappé par des attaques de Yokais (les démons japonais) de plus en plus fréquentes, William va devoir se frayer un chemin au milieu de tout ce beau monde, katana à la main dans le but de retrouver Saoirse.

Pour ceux qui étaient allergique à Dark Souls à cause de sa narration absente, se concentrant uniquement sur un background raconté à coup de description et d’éléments du décor, Nioh opte pour une approche beaucoup plus classique, à grand coup de cinématiques et de dialogues donnés par les PNJs ou les cadavres que vous trouverez dans les missions. Je vous préviens cependant, à moins d’avoir de solides bases en histoire du Japon, on galère à suivre, mais la présence de descriptions des évènements, de présentations de chacun des personnages mis à jour à chaque évènement important, idem pour les boss, offre un bonus non négligeable pour la compréhension. L’histoire est plutôt classique, mais se laisse néanmoins suivre sans trop de problèmes.

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Cela dit, c’est clairement au niveau du gameplay que Nioh se démarque. C’est simple, pour moi, ce jeu possède l’un des meilleur système de combat de type Action-RPG parmis tout ceux auquel j’ai pu jouer. Exit le balais dans le cul qu’on se coltine dans les Dark Souls, exit les systèmes ultrasimplifié pour des soucis de lisibilité, le système de Nioh allie à la fois des combats agréables visuellement et une grande technicité. Je développerai plus tard, parlons du reste.

On sent directement l’influence de Dark Souls avec le « Feu de Camp », représentés ici par des sanctuaires depuis lesquels vous pourrez distribuer vos points d’Amrita, équivalent de points d’expériences, pour augmenter votre niveau. Ces points s’accumuleront à chaque ennemi terrassé et chaque nouveau sanctuaire découvert, et à chaque mort, resteront sur le terrain sous la forme d’une tombe, gardée par votre Esprit Gardien (j’en parlerai plus tard aussi). Vous pourrez ainsi tenter de récupérer l’expérience perdue si vous ne mourrez pas une nouvelle fois, auquel cas toute les âmes seront perdues.

Contrairement à un Dark Souls, d’ailleurs, l’équivalent des âmes, l’Amrita ne sert qu’à augmenter votre niveau, tandis qu’à côté, vous avez accès à du véritable argent qui lui, ne disparaît pas, vous permettant d’acheter armes et armures, ainsi que d’améliorer votre équipement. Autant vous le dire tout de suite, vous allez avoir BEAUCOUP d’argent, dans Nioh, alors pas d’inquiétude de ce côté-là à avoir. Personnellement, j’avais environ 600’000 Ryos aux ¾ du jeu en forgeant régulièrement des armes et en vendant mon surplus de matériel.

Je me dois aussi de parler du loot. De ce côté-là Nioh est TRES généreux, peut-être un peu trop, dans la mesure où chaque ennemi vous lâche une ou plusieurs pièce d’équipement, et c’est à vous de voir si cette pièce est meilleur que ce que vous avez actuellement. Le souci étant la limite de 500 pièces dans l’inventaire, obligeant à passer de longues minutes à vendre tout le surplus, en prenant garde à ne pas vendre d’objet de grande valeur. Cet aspect peut devenir vite très lourd si on n’adhère pas.

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Au niveau du level design, exit le monde ouvert, Nioh offre des niveaux fermés et clairement séparés, beaucoup plus pratiques pour raconter une histoire, mais en même temps, ces derniers sont tortueux et disposent de nombreux raccourcis à débloquer de la même manière qu’un Dark Souls (Faut pas faire un jeu à boire sur le nombre de fois où ce jeu sera cité dans ce test, je ne veux pas me rendre coupable de comas éthyliques ^^). On sélectionne les dites mission sur une carte du monde depuis laquelle on peut utiliser son Amrita pour passer des niveau, modifier son équipement, lire les biographies des monstres et des personnages, ou encore passer chez Tome histoire de forger de nouvelles armes et armures.

Cependant, ne croyez pas que vous pourrez traverser les niveaux en ligne droite. Le jeu possède une mécanique intéressante vous encourageant grandement à tout fouiller : Les Kodamas. Ces esprits de la forêt trop mignons sont cachés à travers les niveaux du mode Histoire et vous demanderont de les renvoyer au sanctuaire. Chaque région (il y en a 6 au total) comporte ses propres Kodamas et il vous sera nécessaire de les collecter pour plusieurs raisons, premièrement pour augmenter votre nombre d’Elixir minimum que vous récupèrerez à chaque mort (par défaut 3, peut monter jusqu’à 8) et aussi vous offrir divers bonus moyennant une somme d’argent dérisoire.

Passons maintenant au gros du jeu : Son système de combat. La particularité de celui de Nioh est de proposer un mix entre un A-RPG et un Beat Them All Hardcore. Vous aurez à votre disposition 5 armes de corps à corps différentes : Katana, Doubles Lames, Lance, Haches et Kusagirama, un mix entre une petite faucille et un poids attaché au bout d’une chaîne. Chacune de ces armes possède ses propres particularités au niveau des dégâts, de la vitesse ou de la portée, mais aussi deux boutons d’attaques, Légères ou Lourdes, qu’il est possible de dériver grâce à trois positions, Haute, Milieu et Basse. Ajoutez à cela une mécanique de combo et de techniques à déverrouiller grâce à des Points de Techniques et qu’il est nécessaire de maîtriser pour bien utiliser, diverses armes à distances qui peuvent vous sortir de bien des situations problématiques, le système d’Impulsion de Ki permettant de regagner de l’endurance en plein combo, une parade et un système d’esquive/contre-attaque à la fois varié et bien fichu et vous aurez une idée de la profondeur immense du gameplay de Nioh. D’autant que la dimension RPG, très inspirée de Dark Souls, reste tout à fait intéressante, avec possibilité de se spécialiser dans certaines armes ou autres variantes comme Arts Ninja ou Magie Onmyo, voir même de se spécialiser dans l’utilisation d’Esprits Gardiens et d’Armes Vivantes.

Parlons-en, car ils sont fortement lié au système d’Amrita. Au début du jeu, vous devrez choisir un nouvel esprit gardien pour remplacer Saoirse, et ces derniers ont plusieurs utilités bien pratiques. Premièrement, la capacité de créer une arme vivante, en appuyant simultanément sur les deux boutons d’attaque après avoir accumulé suffisamment d’énergie au moyen de la Jauge d’Esprit. Cela invoque l’esprit directement qui ensorcelle votre arme et débloque de puissantes capacités, ces dernières dépendant d’à quel point vous vous êtes spécialisé dans leur utilisation. Votre jauge de vie et d’endurance sont ainsi remplacé par une jauge commune diminuant avec le temps, mais aussi à chaque attaque utilisée et chaque coup subit. Lorsque la jauge atteint 0, l’Arme Vivante se désactive et vous vous retrouverez à nouveau en situation de combat standard. En clair, ce système peut littéralement vous sauver la vie lors de situation tendue étant donné que cela n’affecte plus votre jauge de vie. Chaque esprit gardien a ses propres caractéristiques, comme le boost d’attaque, de vitesse, la résistance de l’arme vivante ainsi qu’une attaque unique exécutable en appuyant simultanément sur les deux boutons d’attaques.

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Une autre utilité des Esprits Gardiens vient quand vous mourrez. En effet, ces derniers se séparent de vous et veillent sur vos Amritas perdus, prenant la forme d’une tombe. Vous n’aurez ainsi plus accès à l’Arme Vivante tant que vous n’aurez pas récupéré la tombe et pire, si vous mourrez une seconde fois après avoir perdu votre Esprit, vous perdrez non seulement toute l’Amrita que ce dernier gardait, mais en plus tout celui que vous avez récupéré entre temps. Autant dire qu’il faut faire preuve de prudence, même si le jeu vous autorise à rappeler votre esprit directement à vous, au prix des âmes qu’il gardait.

Ce gameplay très complet, il vous faudra le maîtriser à la perfection pour vaincre les nombreux ennemis de Nioh. J’ai vu beaucoup de gens se plaindre du manque de variété du bestiaire, mais à côté, chacun à des capacités très complètes ainsi que des points faibles précis qu’il est nécessaire d’apprendre.

On peut séparer les ennemis en deux catégories : Les Humains et les Yokais.

Les humains possèdent potentiellement exactement les mêmes capacités que votre personnage, et cela vient avec une jauge d’endurance. Tout comme vous, si vous arrivez à réduire à 0 la jauge d’endurance de votre adversaire, vous pourrez lui infliger une puissante attaque critique.

Au niveau des Yokai, exit la jauge d’endurance, mais en contrepartie, la grande majorité possède un point faible, même les boss, symbolisé par des morceaux d’Amrita dorés sur leur corps. Les Yokis, par exemple, qui sont les ennemis les plus communs du jeu, sont d’énormes démons maniant divers armes, pouvant vous tuer très facilement en cas d’imprudence. Cependant, si vous brisez leurs cornes en enchaînant des attaques Hautes, le Yoki sera sonné quelques instants et vous pourrez utiliser une attaque critique pour lui infliger de lourds dégâts. Idem pour d’autres monstres : Un Umi-Bozu inférieur laisse apparaître une pierre d’Amrita après ses attaques de corps à corps, les Guerriers Squelettes se brisent en morceau après avoir subi des attaques lourdes, les Démons d’Amrita explosent quand ils subissent de nombreuses attaques de leur élément, bref, vous l’aurez compris, les ennemis également sont très variés et complet de leur côté. Et en plus de ça, la grande majorité d’entre eux ont la capacité de vous exécuter sur place en une ou deux attaques, autant dire qu’il va vous falloir les connaître sur le bout des doigts, d’où l’aspect positif d’en avoir au final assez peu. Petite particularité aussi, les Yokai peuvent poser sur le sol une Zone d’Ombre, dans laquelle votre endurance ne se recharge plus, mais qu’il est cependant possible de briser en effectuant une impulsion de Ki parfaitement timée (ce qui n’est pas très difficile quand on a chopé le coup).

Et pour finir sur le système de combat, parlons des Boss. Déjà dans Dark Souls, les boss étaient un gros point sur les combats, c’est aussi le cas dans Nioh. La majorité des combats de boss sont absolument épiques et très complet, divisés en plusieurs phases et avec des paterns qu’il est nécessaire d’apprendre. Tout comme les ennemis de base, on peut les séparer entre Yokais et Humains. Les boss Yokai sont pour la plupart très cool autant visuellement qu’au niveau du moveset. Certain m’ont paru être très facile, comme la Joro-Gumo et Ogresse, mais d’autres sont particulièrement violent et offrent ainsi des combat épique ou l’on fini par connaître leurs paterns par cœur et esquiver toute leurs attaques, mes deux préférées restant Hino-Enma (et ses attaques paralysantes) et Yuki-Onna (Et ses attaques de glace qui respirent la classe).

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Dans le cas des boss Humains, ce sont probablement les plus technique et les plus difficile à battre, dans la mesure ou comme les ennemis humains de base, ils possèdent les même capacités que vous, Esprits Gardiens compris, sauf qu’ils ont des techniques de haut niveau, font une quantité absurde de dégats et sont de véritables sacs à PV. Cela donne au final des affrontements très technique qui se finissent généralement par vous esquivant la totalité des attaques ennemie tant vous connaissez par cœur les paterns du boss, même si l’esquive est suffisamment réactive pour permettre de jouer au réflexe. On en affronte plusieurs comme Muneshige Tashibana, Ii Naomasa ou encore Honda Tadakatsu et ce sont systématiquement des affrontements mémorables.

Tout ça pour dire que le système de combat de Nioh défonce grave, et il est à des années lumières en dessus d’un Dark Souls ou d’un Bloodborne. Le jeu est vraiment difficile par moment, mais le système est si agréable qu’on reprend avec plaisir la manette en main malgré les morts à répétition.

Parlons maintenant de l’aspect graphique. Comme d’habitude, je vais très vite survoler les espèces de crétins qui osent dire que le jeu est moche en me mouchant au-dessus de leur tête histoire de dire ce que je pense d’eux, mais plus sérieusement, certes, le jeu n’a pas les plus belles textures, mais franchement qu’est-ce qu’on s’en fout ! Le jeu a une DA vraiment très réussie, autant sur les designs des Yokais, sur lesquels ont peut identifier les points faible rien qu’en les observant, sur les designs des personnages et des armures, très bien modélisées. Les personnages reprennent d’ailleurs les gimmicks visuels connu de ces personnages permettant à ceux s’y connaissant un minimum de les identifier rien qu’à leur design (Le symbole de cercle pour Muneshige, l’armure rouge vive de Naomasa, le casque à corne de cerfs pour Honda et SURTOUT la moustache d’Oda Nobunaga ^^). D’ailleurs, question sincère, citez-moi un seul jeu absolument IRREPROCHABLE au niveau des textures. J’attends xD

La musique est également de qualité. Même si le jeu est assez silencieux par moment, on a quand même régulièrement une petite musique de fond, même si elle met surtout en valeur les bruitages très réussis. Les musiques de boss sont très réussies et particulièrement épiques par-dessus le marché.

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Enfin, pour parler d’un autre sujet, ce jeu faisait partie des trois grandes arlésiennes de Sony à être sortie entre 2016 et 2017, avec The Last Guardian, auquel je n’ai pas joué, mais qui apparemment, d’après un ami, a suscité trop d’attente pour le résultat final, et Final Fantasy 15, qui est un monumental foutage de gueule dont Square Enix a le secret. Apparament, des trois, Nioh est le seul à être sorti d’un développement chaotique sans trop de problèmes, si ce n’est quelques textures pas digne de la PS4, mais comme dit plus haut, on s’en fout.

Cela dit, et j’ignore si cela vient de la traduction anglais>français ou japonnais>anglaise, mais il y a de nombreux choix de traduction très étranges, comme par exemple des noms de boss qui sont parfois traduits (Byakko > Tigre Blanc), et d’autres non (Yuki-Onna, Hino-Enma), des options qui ont des noms ne correspondant pas tout à fait à leur fonction (Fusion d’âme = Fusion d’arme ?) et quelques inconstances (Okatsu qui est parfois traduite par juste Katsu. D’après un ami parlant courrament le japonnais, le O est une particule qu’on mettait à l’époque devant des prénoms féminin, donc peut-être que c’est voulu, mais ça reste étrange.) et parfois, on a des erreurs qui nuisent complètement à la compréhension. Thumb’s up à l’espèce de crétin qui a inversé Ninjutsu et Magie Onmyo dans les fiches de stat. Le jeu reste compréhensible, mais il y a parfois quelques étrangetés du genre.

En parlant de langue, d’ailleurs, le jeu est réaliste au niveau de ses doublages, les personnages anglais parlant anglais, les japonais, japonais et les japonais parlant anglais ont un accent asssez prononcé. C’est plutôt cool comme parti pris et on adhère assez vite.

Quoi qu’il en soit, Nioh est un excellent jeu et je vous le conseille sans aucun doute. Bien sûr, quelqu’un qui a la phobie des jeux difficiles pourrait y être réfractaire, mais franchement, une fois le gameplay pris en main, le jeu devient très agréable et on est vraiment pris dans cet univers. Un excellent jeu pour commencer 2017 (Déjà que Tales of Berseria était excellent aussi), j’ai hâte de voir ce que nous réserve la suite.

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Fire Emblem Heroes – Mon avis 3 jours après

Avant de commencer, je précise qu’il s’agit d’un avis à chaud. Le jeu est sorti le 2 Février 2017, à savoir il y a trois jours et j’ai déjà eu l’occasion de passer 5 bonnes heures dessus, donc selon moi suffisamment pour donner un avis global sur ce Fire Emblem Heroes. Il est cependant tout à fait possible que mon avis change dans les prochains mois, étant donné qu’il y aura probablement des mises à jour, des événements et ce genre de choses.

Plus pour la forme qu’autre chose, Fire Emblem Heroes est un Free To Play disponible sur IOS et Android, issu de la grande et géniale série des Fire Emblem, dont je suis personnellement un grand fan depuis Fire Emblem Blazing Sword (le 7ème de la série, premier à être sorti chez nous). Je ne vais pas m’amuser à vous présenter la série, juste vous dire que si vous aimez bien les personnages et le côté tactique de ce FE-Heroes et que vous ne connaissez pas la série de base, lâchez votre clavier et foncez acheter Fire Emblem Awakening ou Fire Emblem Fates, vous ne le regretterez pas. Cela dit, à ceux qui s’attendent à un Fire Emblem traditionnel sur smartphone, non, ce n’est CLAIREMENT pas ça.

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Quoi qu’il en soit, à une exception près, je n’ai jamais été un grand acharné de Free to Play sur smartphone. J’ai cependant énormément joué à Summoners War, pendant à peu près deux ans, que j’ai finalement lâché avec le temps, la faute à une progression trop lente sur la durée et un côté aléatoire beaucoup trop injuste. J’ai retrouvé beaucoup d’aspect de Summoners War dans ce Fire Emblem Heroes, avec quelques trucs très bien et d’autres qui me posent un peu plus problèmes.

Commençons par les points positifs. Même si j’étais sceptique au début, je trouve qu’il y a eu un très bon boulot sur le gameplay. C’est simple, c’est rapide, la petite taille des maps ne rebute au final pas tant que ça, bref, c’est agréable à jouer.  La réalisation du jeu est impeccable, avec de petites animations de combat mignonne, mais fluide et jolie. Je précise, je l’ai testé sur un Samsung Galaxy S6 neuf, donc je n’ai pas la moindre idée de comment il tourne sur d’autres engins, mais en tout cas sur le miens, le jeu fonctionne nickel. Aussi, le jeu reprend les musiques des différents Fire Emblem et c’est un plaisir pour les oreilles.

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Au niveau du graphisme, je mets quand même un petit bémol au niveau des artworks des personnages. Chaque personnage possède 3-4 artworks différents et c’est une très bonne chose, la plupart étant particulièrement bien réalisés. Le souci étant que de très nombreux artistes se sont occupés des designs et le résultat est assez déroutant, parfois. Cela créé un peu trop de variété au niveau des styles de dessin, mais ne crachons pas dans la soupe, les designs sont globalement très réussi et font clairement partie des points positifs (le seul qui m’est resté un peu en travers de la gorge est Eliwood, à vrai dire.)

Le système de progression des personnages, même si il est simple, est plutôt bien foutu. Il s’agit d’un système de Points d’Aptitudes (PA) que l’on gagne à chaque passage de niveau et à chaque ennemi vaincu. Ces points permettent par la suite d’acheter de nouvelles armes et de nouvelles compétences, actives ou passives pour chaque personnage. Certaines sont un peu anecdotiques tandis que d’autres sont complètement fumées. Je citerai par exemple Camilla qui possède une capacité passive qui inflige 7 points de dégats à tous les ennemis à deux cases d’elle à chaque fois qu’elle lance une attaque. Y moyen de devenir assez violent très vite. Je m’attendais à une lente montée en puissance, mais au final, les points s’engrangent plutôt vite si l’on joue de manière soutenue, chaque niveau rapportant 12 PA, les ennemis entre 2 et 3 PA et les techniques les plus puissantes coûtant en moyenne 200 PAs.

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On passe vite sur l’histoire qui n’est au final qu’une excuse pour visiter les mondes de chaque Fire Emblem et y affronter ces personnages principaux. Les personnages principaux sont clichés, mais en même temps, il ne faut pas vraiment lui en demander beaucoup. On retrouve comme d’habitude des personnages qui n’ont qu’un seul trait de possibilités, mais ils ont pour le coup une meilleur excuse que dans Fire Emblem Fates ^^

Maintenant, pour les points qui personnellement me fâche un peu, on va commencer par les invocations et le système d’orbes qui permettent justement d’invoquer. Le jeu a vraiment le cul entre deux chaises à ce niveau.

On a besoin de 5 orbes pour faire une invocation de personnage. La particularité étant que l’on peut invoquer jusqu’à 5 personnages à la suite et le prix diminue toute les deux invocations. Au final, cela nous coûte 20 Orbes au lieu de 25, ce qui est une bonne chose. Le souci étant la manière d’obtenir les orbes : L’Histoire principale. Certes, on gagne 2 orbes par jour pour le lancement, mais attendre 10 jours pour faire une invocation, mouaif. L’autre moyen d’en récupérer, le principal actuellement, est d’avancer la quête principale, sauf qu’on se retrouve vite heurté à un gros problème : Il y a près de 50 niveaux dans la quête principale, chacun rapportant un orbe. Si on considère les trois modes de difficulté, ça fait environ 150 orbes. Avec un rapide calcul, on réalise que cela représente environ 7 invocations de 5 personnages, donc à peu près 35 personnages.

Sauf que quand on aura fini la quête principal (ce qui est chaud, parce que le mode Expert demande des niveau 30 et plus, on risque vite de se retrouver en pénurie d’Orbes, étant donné qu’il n’y a pas d’objectifs journaliers nous permettant d’obtenir des orbes (à part les 2 orbes chaque jour, mais quelque chose me dit que ça ne va pas durer, que c’est surtout un bonus de lancement). On peut aussi ajouter le fait que les orbes permettent également d’acheter d’autres objets et d’améliorer le château pour augmenter l’XP que l’on récupère, et vous comprendrez que cela risque difficile d’obtenir de nouveaux personnages intéressants passé un certain stade.

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J’ai bien dit intéressants, parce qu’en soit, actuellement, chaque jour nous présentait un petit événement nous permettant de récupérer un nouveau personnage assez facilement. Et c’est là que vient se poser le problème du rang, et c’est ce qui me fait dire que le jeu a le cul entre deux chaises.

En clair, chaque personnage a un rang, allant de 1 à 5 étoiles. Ce rang détermine ses stats moyens, mais aussi les aptitudes qu’il peut apprendre et les armes qu’il peut équiper. En clair, plus un personnage a un rang élevé, meilleur il est et surtout, plus il devient spécialisé dans un domaine précis. Je compare ce système à celui de Summoners War, auquel j’ai beaucoup joué, ou avoir des personnages de rang plus élevé donnait accès à une force d’attaque colossale, mais il était très très dur d’obtenir des personnages de rang très élevé de par leur rareté au tirage des invocation (une chance sur 300, si je dis pas de connerie, en sachant qu’en pexant comme un fou, on peut arriver à plus d’une dizaine d’invocation haut niveau par mois, donc minces, les chances ^^) et passer manuellement des invocations devient particulièrement ardu à haut niveau et demande beaucoup de sacrifices. Dans ce Fire Emblem, c’est un peu ça aussi, sauf qu’on est passé de une chance sur 300 à moins d’une chance sur 30, d’obtenir des personnages de rang maximal. En terme de chance, les pourcentages donnent précisément :

  • 5* – 7% (3.5 % focus, 3.5% normal)
  • 4* – 35.62 %
  • 3* – 57.38 %

Par où commencer…

D’abord, il faut savoir que les invocations de rang 1* et 2* sont représentés par les personnages principaux du mode histoire, ainsi et surtout par les personnages qu’il est possible d’obtenir dans les missions journalières. Aussi, il est nécessaire de savoir que le gap de puissance entre chaque rang est assez énorme. Pour le même niveau, un personnage de rang 5 peut one-shot à peu près n’importe quel perso de rang 2 ou 3. Et le souci, c’est que le pourcentage de chance d’obtenir un, voir plusieurs rang 5 est très élevé aux invocations, tout comme les rangs 4 qui ont un niveau de puissance tout à fait respectable (Plus de 40% de chance d’avoir un rang 4 ou 5 à l’invocation ! c’est énorme !). Au final, cela a pour conséquence qu’a peu près tout le monde peut avoir au minimum un rang 5*, du moins une grande majorité de joueurs et de ce fait, cela rend parfaitement inutile la nécessité de farmer des personnages de rang 1, 2, voir même 3, d’autant que ces personnages étant plus faibles que les autres, ils sont également plus difficile à farmer, à moins de passer par la case cristaux, mais qui sont limités.

Et même si on veut s’amuser à le faire, les coûts pour passer les personnages au rang supérieur sont très élevés. J’ai sérieusement tiqué quand j’ai vu qu’ils demandaient la coquette somme de 20’000 plumes (que l’on peut obtenir en combat pseudo-PVP, mais à raison de 1000-2000 par semaine, en moyenne si on a une bonne équipe) et une vingtaine d’objet d’invocation qu’il est possible d’obtenir uniquement à haut niveau. Tout ça pour dire que ça m’a vite découragé et conforté dans mon idée que le système de rangs avait quelques menus problèmes. On pourrait croire qu’il s’agit d’un système fait pour faire passer les joueurs à la caisse, mais étant donné la facilité d’obtenir des personnages puissants par tirage couplé à un reroll lorsqu’on a pas de bons lancés à l’invocation, j’ai surtout l’impression que l’équilibrage est un peu bâtard.

Plus que l’aspect des orbes limités, que l’on comprend aisément dans ce genre de jeu ou le but est de faire passer le joueur à la caisse, je ne comprends pas cette faciliter d’accéder aux rangs élevés au tirage, qui permettent au contraire de littéralement briser le jeu. Ces deux aspects vont en totale contradiction l’un avec l’autre et c’est une décision de développement très étrange étant donné que cela risque de pénaliser le jeu sur le long terme.

Au final, je retiens de ce petit jeu un bon gameplay, des jolis graphismes, animations, mais à côté un système qui ne semble clairement pas fait pour tenir sur le long terme. Après, cet article reste un bon vieux gros parpaing balancé à chaud sur un jeu qui n’a même pas une semaine, donc ne vendons pas la peau de l’ours avant de l’avoir trouée. J’attend de voir ce que va donner ce jeu dans le futur, d’autant que, ne l’oublions pas, il manque beaucoup de Fire Emblems à la liste, notamment Sacred Stones et la dualogie Path of Radiance/Radiant Dawn que j’attend avec une certaine impatience.